TRIP GÉORGIE POUR LA TIMUZAPATA

TRIP GÉORGIE POUR LA TIMUZAPATA

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Difficile de résumer en un article, les 15 jours que nous venons de passer dans le petit Caucase, au sud de la Géorgie.

15 jours particulièrement intenses tant au niveau des rencontres faites que du bon ski que nous avons pu réaliser. Un trip ski qui nous a tous particulièrement marqué et qui nous aménera, j'en suis sur, à revenir dans le secteur.

Je vous propose ainsi un focus sur quelques uns des beaux sommets, rencontres, et des aventures qui nous ont été permis de vivre...

 

 

 

Secteur de Bakuriani:

Comment vous redonner envie de faire de la station??? Bon ben je crois que l'on a trouvé la réponse. En ce début de trip, afin de s'imprégner tranquillement du rythme local, nous avons pris le temps de passer quelques jours sur Bakuriani. Imaginer un beau cirque nord proposant un nombre considérable de belles combes qui n'attendent qu'à être tracées... Bienvenue à Bakuriani... Nous avons pu profiter en début et en fin de trip de l'intégralité de ce secteur... Une belle petite chute de neige (40cm de neige bien légère sur le haut de la station), s'est offert à nous le jour de notre arrivée, nous permettant de découvrir le secteur et notamment ses belles forêts, dans les meilleures conditions.

 

Ascension du Mt Sakvelosmta (2816m):

Après avoir bien exploré les alentours d'Akhalkalaki avec notamment l'ascension des beaux volcans du Didi Abuli ( 3301m) et du Didi Samsari (3284m), nous avions vraiment envie de retourner sur Bakuriani afin de continuer à découvrir le secteur avec le beau temps. Nous avions repéré sur les cartes, le Sakvelosmta, un beau sommet dominant la station et qui permet de basculer aussi bien dans une large combe sud que sur les versants nord partiellement parcourus en début de trip.

En arrivant sur Bakuriani, Dimitri, rencontré en début de trip, nous annonce que la station est fermée depuis 4 jours... Nous réalisons qu'il faudra donc monter avec les peaux... Sauf que nous sommes bien en Géorgie et qu'apès un appel à ses potes pisteurs, Dimitri nous propose de rejoindre le haut de la station avec la dameuse de la station! Après les deux belles bambées des derniers jours, nous ne nous faisons pas prier, et 30 min plus tard, nous voilà confortablement assis à remonter la station bien installés à l'arrière d'une pisten bully.

 

Les très beaux arbres qui offrent un super terrain de jeu

Bon sinon, vous imaginez bien que l'on a pas fait que de la station en Géorgie... Nous avons notamment pris le temps d'aller explorer la très belle zone volcanique d'Akhalkalaki pas bien loin de la frontière arménienne. D'ailleurs, bien que situé en Géorgie, Akhalkalaki est peuplée à 99% d'Arméniens...

 

Ascension du Didi Ablui, et descente de sa magnifique combe Nord Ouest

En partant du village d'Abuli, nous ne faisions pas trop les malins... La veille, nous étions tombés dans un vieux guet-apens des familles en ne resistant pas à l'appel de la convivialité légendaire des habitants d'Abuli (et à leur immense talent à distiller la vodka...). Nous sommes montés donc très progressivement en essuyant tous une terrible contre soif... Après quelques litres d'eau avalés et transpirés, nous avons rejoint le sommet de l'Abuli par sa belle combe sud Est.

 

Un dernier verre partagé avec Maxim et il est déjà l'heure de reprendre la route

Notre passage sur Abuli restera sans conteste vraiment l'un des temps forts de ce trip en Géorgie... Enorme leçon d'hospitalité de la part de ces habitants des montagnes...

 

Ascension du Didi Samsari (3284m):

En préparant ce trip, je m'étais attardé sur ce beau sommet qui ressortait fièrement sur les images de google earth... Aucun topo trouvé été comme hiver, pas d'images sur le web mais un beau profil sur les images satellites. Il nous en fallait pas plus pour prendre la piste aléatoire menant péniblement au petit village de montagne de Samsari... En débarquant la bas, nous comprenons rapidement que les habitants ne sont pas du tout habitués à voir des touristes et encore moins des skieurs...

 

Textes: Peio Gaillard

Photos: Peio Gaillard et Loic Brunel